Instructions aux enquêteurs
Bien expliquer à la personne enquêtée que la question de la satisfaction ici ne se mesure pas dans l'absolu. Même des ménages riches peuvent souhaiter consommer toujours plus qu'il ne consomme. Il s'agit de savoir si par rapport à un niveau de référence (qui est le niveau de consommation minimum pour avoir une vie jugée décente, convenable), le ménage s'estime satisfait ou non. Remarques : Si le ménage ne consomme pas un produit par choix (parce qu'ils ne veulent pas en consommer, ou ce n'est pas dans leurs habitudes), et non par contrainte (financière ou autre), le ménage peut dire qu'il est satisfait de sa consommation (nulle) de ce produit. - On peut prendre l'exemple d'un végétarien. Il ne consomme pas de viande. Mais comme il ne souhaite pas en consommer plus (il n'y a pas de manque), il peut être considéré comme « satisfait » de sa consommation de viande. - De même pour l'item 19 : aide aux parents en difficulté : si l'enquêté estime que ses parents ne sont pas en difficulté et/ou que ces derniers n'ont pas besoin d'être aidés, le « besoin minimum » n'existe pas (est donc nul), le ménage peut être considéré comme « satisfait » en la matière. - Pour l'item 16 : éducation des enfants : On parle ici de la scolarité allant du primaire aux études supérieures. Si le ménage n'a pas d'enfants ou n'a plus d'enfants à sa charge en âge d'être scolarisé depuis un certain temps (on peut dire depuis plus de deux ans), le ménage n'a plus de besoin en termes d'éducation des enfants. Comme il n'y a pas de besoin à satisfaire (il n'y a pas de manque), le ménage peut être considéré comme « satisfait » de l'éducation des enfants.